La veille de son audition à la commission de discipline de la LNR, Mourad Boudjellal a de nouveau enflammé la scène médiatique. A la fin de l'entraînement il s'est lâché au micro d'un journaliste de La Provence : « Le rugby français est raciste. Il est à l'image de la France franchouillarde et conservatrice. Je me souviens qu'un jour, sur un terrain du Top 14, le public s'est mis à chanter 'La Marseillaise' quand notre équipe (cosmopolite, NDLR) est entrée. Cela voulait dire quelque chose. Il m'est également arrivé de prendre des insultes racistes dans les stades. Je reçois régulièrement du courrier dans lequel on me traite de 'sale Bougnoule' , on m'explique que les valeurs du rugby ne sont pas celles d'un 'Melon' et que je dois retourner en Algérie. Je ne pense pas que les autres présidents de club reçoivent ce genre de lettres ».
Il pense d'ailleurs qu'il n'est pas « respecté comme tous les autres présidents » à cause de ses origines : « Si le rugby veut se développer, il sera obligé de prendre en compte la nouvelle typologie de la France et celle-ci est black-blanc-beur (...) Alors, oui, on dit : 'Il y a quand même Ouedraogo.' Certes, il y en a quelques-uns de représentatifs ; mais il y en a très peu. Le rugby doit jouer un vrai rôle sociétal, car cela peut rapprocher des gens de différentes communautés, contrairement à ce qui a été fait en politique, ces dernières années ».
S'il admet s'être trompé quant à la soi-disant « cabale contre le RCT » après l'arbitrage de M.Berdos, il soutient que le mot « sodomie » ne pouvait « choquer (que) la vieille France, c'est tout, et moi, je ne suis pas vieille France. Personne ne peut me faire de cours de morale, d'éducation et de courtoisie, surtout pas dans le milieu du rugby ».
Il pense d'ailleurs qu'il n'est pas « respecté comme tous les autres présidents » à cause de ses origines : « Si le rugby veut se développer, il sera obligé de prendre en compte la nouvelle typologie de la France et celle-ci est black-blanc-beur (...) Alors, oui, on dit : 'Il y a quand même Ouedraogo.' Certes, il y en a quelques-uns de représentatifs ; mais il y en a très peu. Le rugby doit jouer un vrai rôle sociétal, car cela peut rapprocher des gens de différentes communautés, contrairement à ce qui a été fait en politique, ces dernières années ».
S'il admet s'être trompé quant à la soi-disant « cabale contre le RCT » après l'arbitrage de M.Berdos, il soutient que le mot « sodomie » ne pouvait « choquer (que) la vieille France, c'est tout, et moi, je ne suis pas vieille France. Personne ne peut me faire de cours de morale, d'éducation et de courtoisie, surtout pas dans le milieu du rugby ».