L’affaire de Mendoza est-elle proche de son dénouement ? Ce lundi 19 août, une audience se tiendra pour examiner les expertises psychologique et psychiatrique des deux joueurs concernés par l'affaire. Les avocats d’Hugo Auradou et d’Oscar Jegou profiteront de cette occasion pour présenter une demande de non-lieu, espérant ainsi obtenir l'abandon des charges qui pèsent sur leurs clients.
Selon des informations rapportées par Le Parisien, ces derniers prévoient de déposer leur demande à la suite de l'audience du début de semaine. Au cours de cette dernière, les expertises psychologiques et psychiatriques des joueurs seront examinées en détail.
Le parquet de Mendoza a précisé que la décision finale pourrait se faire attendre. En effet, cela pourrait nécessiter plusieurs jours pour permettre une analyse approfondie des arguments présentés par les deux parties. Les deux joueurs ont été libérés lundi dernier après plus d’un mois de détention. La procédure judiciaire est encore en cours.
À la date du 12 août, le parquet a jugé que les éléments disponibles à ce stade ne justifient plus leur maintien en détention préventive. Cependant, Hugo Auradou et Oscar Jegou demeurent en Amérique latine sous de strictes conditions : leurs passeports sont retenus, ils ne peuvent quitter le pays, ni entrer en contact avec la plaignante.
Une vidéo dévoilée par la presse locale
Ce dimanche 18 août, le Mendoza Post a publié une vidéo en lien avec l’affaire. Dans cette dernière, on aperçoit la plaignante, floutée pour préserver son anonymat, rentrer dans l’ascenseur aux alentours de 8 h 45. Quelques secondes après y être entrée, elle croise l’entraîneur de l’attaque du XV de France, Patrick Arlettaz.
Selon Rugbyrama, l’ancien entraîneur de l’USAP aurait confié qu’il "n’a rien vu de bizarre" dans le comportement de la plaignante. Par ailleurs, la vidéo a d’ores et déjà été étudiée par la justice argentine. Relayée par de nombreux médias par la suite, cette dernière a été postée sur le compte X (ancien-Twitter) du journal argentin.
Les deux jeunes hommes, âgés de 21 ans, sont inculpés de “viol aggravé en réunion”. Une accusation en lien avec des événements qui se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet, dans une chambre d’hôtel à Mendoza. La plaignante, une Argentine de 39 ans, affirme avoir été victime de viols et de violences après avoir suivi l’un des joueurs à l’hôtel. Les joueurs reconnaissent une relation sexuelle, mais maintiennent qu’elle était consentie et nient toute forme de violence.


