Début à l'USAP et première sélection
La saison 2001-2002 est la première de Nicolas Mas chez les professionnels. Très vite, Mas s'impose comme l'un des grands espoirs français. En 2003, il dispute la finale - perdue - de la H Cup et décroche sa première sélection chez les Bleus face à la Nouvelle-Zélande, mais se blesse au bout de onze minutes. Mas ne dispute pas le Mondial, trois mois plus tard, et patientera jusqu'en 2005 pour revenir en sélection. Il se fait une place dans la rotation, remporte le 6 Nations 2007 et joue sa première Coupe du monde la même année, en se contentant du statut de remplaçant.
La nouvelle référence
La retraite de Pieter de Villiers, conjuguée à l'arrivée de Marc Lièvremont est un tournant pour Nicolas Mas. Inamovible en club, le "Bus" le devient avec les Bleus et formera avec Thomas Domingo et William Servat, LA MEILLEURE PREMIÈRE LIGNE DU MONDE (c). Capitaine à l'USAP, il est aussi l'un des leaders des Bleus, avec qui il remporte le Grand Chelem en 2010 et atteint la finale de la Coupe du monde 2011.
Brennus historique avec l'USAP
Respecté sur toutes les pelouses du monde pour son talent en mêlée fermée malgré une taille et un poids souvent inférieurs à ceux de ses adversaires, Mas soulève en 2009 le bouclier de Brennus avec l'USAP, son club de toujours. L'année suivante, les Catalans échouent cette fois en finale du Top 14, face à Clermont.
Une nouvelle aventure
En 2013, le peuple catalan tombe des nues en découvrant que Mas les quitte pour le rival, Montpellier. Dans L'Independant, il se défend d'être "un mercenaire", indiquant simplement ne plus se retrouver dans le jeu pratiqué par l'USAP de Marc Delpoux. Parfois ménagé en club au MHR, Mas reste l'un des lieutenants de Thierry Dusautoir chez les Bleus, même s'il a subi l'émergence de Rabah Slimani en fin de mandat de Philippe Saint-André. En 2015, il dispute tout de même son 3ème Mondial. Terminant tristement en 1/4 face aux All Blacks, qui resteront donc ses premiers et derniers adversaires sur la scène internationale.
Et maintenant ?
Nicolas Mas continuera-t-il dans le rugby ? Le verra-t-on entraîneur de la mêlée ? Attention, il reste au pilier quelques mois avant de raccrocher définitivement. Blessé au genou et indisponible quatre semaines, son retour sera à scruter de près. Un deuxième Brennus est-il possible ?
Bonus : la famille
N'oublions pas une chose en rappelant que Nicolas Mas est aussi le cousin de l'illustre Jérôme Schuster, dont la carrière en équipe de France n'a rien à envier à celle de Daniel Kotze.