La trêve internationale est terminée, place au sprint final. Et si les yeux seront rivés sur la course aux phases finales, c’est bien en bas de tableau que se jouera l’autre grand thriller de cette fin de saison. Cinq équipes pour deux places fatidiques. Entre espoirs et urgence, la bataille pour éviter la relégation promet d’être brûlante.
Vannes : tout gagner à La Rabine
Avec seulement 28 points au compteur, le RC Vannes est lanterne rouge. Pourtant, l’espoir subsiste. Les Bretons sortent d’un bloc rassurant durant les doublons (3 victoires sur 4) et peuvent encore y croire… à condition de faire un sans-faute à domicile. Perpignan (J20), Toulon (J22), Pau (J25) et La Rochelle (J26) se rendront à La Rabine. Quatre finales, aucune marge. Car à l’extérieur, c’est un parcours du combattant : Lyon, Castres, Bayonne et Bordeaux. Mission quasi impossible ? Pas sûr. Mais Vannes n’aura pas le droit à l’erreur.
TRANSFERT. TOP 14. Vannes trace son chemin, avec un savant mélange de continuité et de renouveau
Perpignan : le calendrier de la peur
Cinq déplacements sur huit journées. C’est peu dire que l’USAP (30 pts) est dans une position périlleuse. Surtout quand les voyages s’annoncent à haut risque : Toulon, Montpellier, Clermont, La Rochelle… Seules bouffées d’air : les réceptions du Racing 92 et du Stade Français. Deux confrontations directes qui pèseront lourd dans la balance. Car au vu de la dynamique (2 victoires sur les 9 dernières journées), tout autre résultat pourrait précipiter les Catalans vers la Pro D2.
Racing 92 : une défense qui prend l’eau
Les Racingmen (31 pts) sont peut-être les mieux armés des mal classés. Mais attention, car la dynamique est irrégulière, et les matchs à domicile seront là encore déterminants. Bayonne, Montpellier, et surtout le Stade Français se rendront à La Défense Arena. Trois adversaires à battre impérativement pour rester à flot. À l’extérieur, les déplacements à Perpignan et Clermont sentent le piège. Avec une défense trop perméable et une instabilité évidente, le Racing est loin d’être à l’abri. Le retour des internationaux Le Garrec, Fickou et Rowlands devrait faire beaucoup de bien.
Champions mon frère !!! 🇫🇷
— Racing 92 (@racing92) March 17, 2025
Bravo à nos 3 Ciel et Blanc Gael Fickou Nolann Le Garrec et Romain Taofifenua vainqueurs du @SixNationsRugby !
Bravo les bleus 🔥#RacingFamily pic.twitter.com/IkgUnJuZKY
Stade Français : de demi-finaliste à relégable ?
Demi-finaliste l’an passé, Paris est aujourd’hui en sursis (32 pts). Et le calendrier ne va pas leur faciliter la tâche. Trois réceptions de candidats au top 6 : Bayonne, Lyon, Castres. Et des déplacements pas vraiment plus abordables : Montpellier, Clermont, Perpignan. Le derby contre le Racing pourrait être le tournant émotionnel et comptable. Mais encore faut-il enclencher une dynamique… ce que le club n’a pas réussi à faire depuis le début de la saison. Inconstant, brouillon, le Stade joue gros.
Pau : un matelas à conserver
Avec 38 points, la Section Paloise peut respirer un peu. Mais pas trop. Car entre Toulouse, Lyon, l’UBB et Toulon au programme, les Béarnais vont devoir batailler pour ne pas se faire croquer. Le match contre Montpellier ce week-end sera capital : en cas de victoire, les Palois se mettront à l’abri et pourront aborder les cadors avec moins de pression. Un joker en poche ne garantit rien dans un championnat aussi dense.
⏳ J-3️⃣ avant le retour au Hameau !
— Section Paloise Béarn Pyrénées (@SectionPaloise) March 19, 2025
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Un duel psychologique
Le moindre faux pas comptera double. Car au-delà des points, c’est aussi une affaire de mental. Ceux qui géreront la pression auront un avantage énorme. Les leaders, l'expérience : tout comptera dans une course où le moindre point de bonus pourrait faire basculer une équipe. À ce petit jeu-là, les formations taillées pour le maintien, que sont Vannes et Perpignan, pourraient avoir une longueur d’avance.
