Durant des années, il a illuminé les pelouses de Top 14 et de ProD2, principalement avec Agen, puis avec le Stade Toulousain. De Rupeni Caucaunibuca, on pourrait en écrire un livre, tant les gestes fous et les essais venus d’ailleurs furent aussi nombreux que les frasques et les anecdotes délirantes.
A bientôt 45 ans aujourd’hui, l’ancien ailier au physique de pilier (1m80 pour 120kg durant la majorité de sa carrière) est désormais retraité et est retourné vivre aux Fidji, dans son village natal de Nasau.
Sans le sous et après plusieurs tentatives entrepreneuriales infructueuses, Rup’s (sur)vit de la pêche sous-marine et nourrit ses trois enfants au milieu de cet ensemble de maisons et de cabanes, situé sur la pointe nord-ouest de Vanua Levu, la 2ème plus grande île de l'archipel fidjien.
Tiens, v'la Rupeni Junior
Pourtant, il se pourrait bien que l’on revoit le nom de Caucaunibuca sur les pelouses de Top 14, prochainement. En effet, son premier fils, Rupeni Junior, serait en passe de rejoindre le centre de formation du MHR, affirme le Midi Olympique ce lundi.
Les Auckland Blues, premier club professionnel de son paternel, lui auraient proposé de rejoindre leur académie et de poursuivre sa scolarité en Nouvelle-Zélande, mais le garçon de 17 ans va finalement débarquer en France.
S’il joue principalement au rugby à XIII sur son île, Rupeni Junior est un jeune ailier aux belles dispositions athlétiques. Plus grand que son père, il a couru récemment un 100 mètres en 11’02, remportant sa première compétition dans la discipline il y a quelques semaines.
Suffisant pour marcher dans les pas de son paternel ? Impossible à dire pour l’instant mais le principal intéresse compte y travailler : "je ferai de mon mieux pour atteindre le niveau de mon père, voire mieux, a-t-il déclaré à la presse fidjienne. Je veux que son nom soit de nouveau sur les terrains de rugby." Puisqu’il paraît que bon sang ne saurait mentir…

