Jefferson Poirot (UBB – 23 ans – 8 matchs disputés cette saison)
L'incarnation du pilier mobile... et donc moderne. International chez les jeunes, l'ancien Briviste Poirot évolue depuis quatre saisons à l'UBB et son temps de jeu va crescendo. Nul doute que le joueur fait partie des petits papiers du staff.
Sébastien Taofifenua (UBB – 23 ans – 6 matchs)
Lui aussi joue à gauche, lui aussi a été formé ailleurs (à l'USAP) pour atterrir à l'UBB, lui aussi fait partie de la génération 1992 et a porté le maillot des U20 français... Le nom de Sébastien Taofifenua est régulièrement revenu sous l'ère PSA mais le petit frère de Romain était sans doute jugé un peu tendre. Sera-t-il essayé contre l'Italie ? Pourquoi pas. Entre lui et Poirot, il faut choisir.
Lucas Pointud (Brive – 27 ans – 10 matchs)
Arrivé de nulle part, sera-t-il l'une des surprises de Guy Novès ? Pourquoi pas, tant sa progression est constante. Passé par la Fédérale 1 (Saint-Etienne, Castanet) et la Pro D2 (Tarbes), Pointud est l'un des meilleurs gauchers du Top 14 et n'a « que » 27 ans. Il poursuit avec Brive son ascension, lui qui fut l'un des meilleurs Bayonnais l'an passé.
Antoine Tichit (Castres – 26 ans – 4 matchs)
Son nom était déjà murmuré pour prendre l'Eurostar, il y a quelques mois... Aura-t-il sa chance en 2016 ? Sans doute ! Passé d'Oyonnax à Castres, il n'a pas vraiment pu confirmer à cause d'une blessure à l'épaule. Mais Tichit est désormais valide et sa mobilité conjuguée à son aptitude en mêlée est un atout au niveau international.
Thomas Domingo (ASM – 30 ans – 13 matchs)
En-a-t-il réellement fini avec le niveau international ? Difficile de répondre par l'affirmative. Domingo n'a que 30 ans, et s'il a perdu quelques sélections en cours de route, il reste l'une des références à son poste en France. Le Clermontois a déjà disputé 13 matchs cette saison, soit le plus gros total des postulants. Une assurance.
Eddy Ben Arous (Racing 92 – 25 ans – 7 matchs)
Le titulaire du poste lors de la dernière coupe du monde. What else ? Un profil fait pour le niveau international, tant au plaquage qu'au grattage. L'absence de Ben Arous serait une grosse surprise.
Xavier Chiocci (RCT – 25 ans – 12 matchs)
L'un des recalés de dernière minute du Mondial. Le Toulonnais reviendra-t-il ? Lui faisait partie du groupe France l'an passé, et s'il n'a pas crevé l'écran, Chiocci n'était pas non plus largué. Une chose est sûre : il s'est plus qu'établi au RCT, et cette position envieuse pourrait peser dans la balance.
Alexandre Menini (RCT – 32 ans - 5 matchs)
L'une des inconnues. À un degré moindre, son concurrent Florian Fresia aurait pu postuler parmi le groupe élargi des postulants. On a quand même choisi de citer Menini, arrivé en trombe chez les Bleus (juin 2014) avant de disparaître l'an passé et de voir s'envoler le rêve d'une Coupe du monde. À 32 ans, le gaucher ne représente pas l'avenir mais difficile de ne pas le citer.
Vincent Debaty (ASM – 34 ans – 2 matchs)
Il a 34 ans, n'a disputé que deux matchs cette saison... Mais il était à la Coupe du monde, et n'a pas annoncé sa retraite internationale. S'il paraîtrait surprenant de le revoir en équipe de France, Debaty pourrait rendre service dans ce fameux rôle d'impact-player. À voir.
Cyril Baille (Stade Toulousain – 22 ans – 6 matchs)
L'un des gros espoirs du poste, qu'on devrait voir quelques fois d'ici quatre ans. Trop tendre pour 2016 ? Le Toulousain ne démérite pas mais n'a été titulaire qu'une seule fois cette saison. L'arrivée de Baille au niveau international pourrait donc être retardée. Mais Novès le connaît très bien...
Raphaël Chaume (ASM – 26 ans – 10 matchs)
Le pendant de Clément Ric à gauche. Formé à Clermont, Chaume montre de plus en plus le bout de son nez, pour arriver à maturité au début de l'ère Novès. Un signe ? S'il faut le tester, c'est maintenant, même s'il doit aussi se défaire de la concurrence de Thomas Domingo en club.