Thomas Ramos fut, sans aucun doute, l'un des meilleurs tricolores sur la pelouse du stade de France face à l'Australie. Très précis face aux perches (un seul échec de 50 mètres, 20 points inscrits), il fut également très bon sous les ballons hauts, ainsi que dans l'occupation du terrain. Malheureusement, le Toulousain n'a pas eu la chance de beaucoup s'exprimer balle en main, la faute à de très bons jeux au pied adverses qui l'ont empêché d'amorcer quelques relances. Un choix stratégique très intelligent de la part des Wallabies, surtout lorsque l'on connaît les qualités de relanceur de Thomas Ramos. À Saint-Denis, celui-ci a dû la plupart du temps gérer des ballons de pression, très bien dosés par le demi de mêlée de l'Australie, Nic White. Un schéma qui va certainement se reproduire samedi prochain, face aux champions du Monde sud-africains.
15 de France. Thomas Ramos : ‘‘Je sais ce que demande le rugby international’’Relancer de son camp, une solution viable face aux Boks ?
Comme nous venons de le dire, Ramos n'a pas eu beaucoup l'occasion de faire parler ses cannes et ses appuis samedi soir. Et pourtant, sur les rares fois où le Français a décidé de jouer à la main, ce dernier a réussi à faire avancer les Bleus. Une sobriété que nous risquons de voir de nouveau face aux Boks, d'autant que les hommes de Kolisi sont réputés pour avoir une défense de fer ! Ajoutez à cela Faf De Klerk, qui est un véritable spécialiste des ''box-kick'', et vous avez ici toutes les raisons de penser que Ramos va être arrosé de chandelles à Marseille. À lui d'être aussi bon que face à l'Australie, afin de ne pas laisser les Sud-Africains mettre la main sur le ballon. En revanche lorsque les coéquipiers de Kolbe décideront d'occuper le fond de terrain, Ramos aura peut-être l'occasion de tenter quelques relances, sans pour autant mettre le XV de France en danger. À voir désormais quelle sera la stratégie des Boks pour affronter les ouailles de Fabien Galthié. En revanche, une chose reste sûre : le rôle de Thomas Ramos sera encore une fois primordiale...
ANALYSE. Bien préparée, comment l'Australie a pris le XV de France à son propre jeu ?