Mourad Boudjellal indique néanmoins que « le bénéfice engendré par la deuxième tranche de l’Avenue des légendes » sera reversé à l'association dans le but de l'aider, comme l'avait été la recette engendrée par la retransmission au Stade Mayol lors de la dernière finale du Top 14. « Il faut bien comprendre que nous ne faisons pas le même métier. L’association fait de la formation. C’est, en fait, sa seule activité. Ça n’a rien à voir avec ce que fait la SASP. »
Il arrive également que certains frais soient pris en charge par l'association et non la SASP. À ce titre, l'URSSAF réclame également 97 000 euros, pour la période de 2007 à 2013. « On doit s'acquitter des cotisations URSSAF sur les défraiements d'entraîneurs ou les primes de match versées aux espoirs, qui deviennent officiellement des salaires », indique Bruno Naud, trésorier de RCT association. Si son président, Alex Massari, ne compte pas contester, « car l'issue est trop incertaine », cela ne l'empêche pas d'émettre un avis sur la question en excluant tout rapport avec la présidence de Mourad Boudjellal :
Il ne faut pas croire que la cause du problème soit l'arrivée de Mourad Boudjellal. La cause du problème, c'est la professionnalisation du rugby. Chaque club du Top 14 doit être adossé à une association, mais les règles qui doivent régir les relations entre le club professionnel et l'association ne sont pas claires. Et le Fisc va là où ça l'arrange. Dans le Top 14, il y a eu au moins trois autres clubs qui connaissent exactement les mêmes problèmes. Il faut absolument que la législation s'éclaircisse sur tous les points. »